Tout d’abord, il faut prendre conscience que la difficulté fait partie de la vie normale ! C’est pour elle que nous sommes là en vie ! Et personne n’y échappe ! Chacun.e la sienne, mais il y en a pour tout le monde ! Je te rappelle que la vie est toujours 50% positive et 50% négative, 50%facile et 50% difficile… On est là pour expérimenter ces deux extrêmes, les deux faces de la même pièce… Il est normal d’être confronté.e à la difficulté…

Or nous ne sommes plus habitué.e.s à être challengé.e par la vie. Et si tu n’as pas l’impression que la vie est difficile, c’est probablement que tes buts ne sont pas assez élevés ! Mais si tu es aujourd’hui en burn-out, c’est que tu es là, dans la difficulté ! Pousser ses limites, aller au-delà de sa zone de confort, dépasser les frontières du monde qu’on connait déjà, c’est apprendre et s’élever, c’est se rapprocher de nos rêves et oser en faire une réalité ! Alors pourquoi ne le fais-tu pas ? Pourquoi ne te servirais-tu pas de cette période difficile du burn-out pour reconstruire quelque chose qui te fait vibrer ? Rêver ? Qui t’inspire… La raison est souvent que la plupart des personnes ont peur de l’adversité! Alors elles se planquent ! Elles craignent d’être jugées, d’être critiquées, de ne pas être assez bonnes, de ne pas être assez bien… Et donc elles restent le plus loin possible des difficultés inhérentes à la vie… Elles croient être bien au chaud dans leur zone de confort ! Je te parle de ces personnes en connaissance de cause, puisque j’en faisais partie ! Mais c’est dans notre nature d’être humain que de vouloir grandir, évoluer, s’étirer au maximum de ses capacités, s’améliorer… L’humanité d’aujourd’hui n’en serait pas là où elle en est si ça n’avait pas été le cas !

Il faut s’attendre à la difficulté ! Il faut avoir conscience que l’adversité de façon globale fait partie de l’expérience de la vie… Et l’aborder avec un état d’esprit d’ouverture et non négatif… Au contraire !

Or que se passe-t-il si non seulement on choisissait d’affronter l’’adversité ? Si on choisissait de pousser cette difficulté un peu plus loin pour voir ce qu’elle a à m’apprendre ?

Le secret pour y arriver ce n’est pas forcément, tout de suite, se fixer de grands objectifs ! Surtout si tu es dans un moment de doutes, parce qu’alors ça va te paraître insurmontable ! Il vaut bien mieux se fixer de petits objectifs juste au-delà de ce qu’on pense pouvoir faire pour ne pas se décourager et continuer d’avancer… Même si c’est à pas de fourmi ! Au moins tu es en action de façon adaptée à ce dont tu es capable à ce moment-là…

L’idée est d’avoir conscience du sommet de la montagne, mais on le met de côté dans l’instant présent pour se concentrer sur le chemin et les étapes de celui-ci. Et finalement on va toujours un peu plus loin que le virage suivant ! Et on finit par gravir peu à peu la montagne sans même s’en rendre compte ! Et sans s’épuiser !

Ensuite laisse toi le temps de l’apprentissage ! Personne n’a jamais réussi du premier coup ! Pense au bébé qui apprend à marcher… Tu ne vas pas le traiter d’incapable parce qu’il tombe et n’y arrive pas tout de suite ! Traite-toi avec la même bienveillance… Si tu veux apporter du changement, notamment pour te relever de ton burn-out et ne plus y retomber, acceptes de ne pas réussir du premier coup et traite toi avec amour et bienveillance. Tu as besoin, plus que jamais de douceur ! Si tu apprends, tu échoueras ! Alors prends le recul nécessaire pour pouvoir voir la leçon, voir l’évolution que tu dois opérer pour y arriver…

Prévoir les difficultés et les échecs de la vie, va éviter qu’on soit surpris.e. Cela permet en premier lieu de diminuer la réaction de peur. Cette peur qui vient nous paralyser et qui nous empêche d’y voir clair. Anticiper et planifier prépare notre cerveau au chemin à venir, aux obstacles à venir. S’il les a déjà vu ou imaginé, il aura moins l’impression d’inconnu qui peut le faire angoisser ! Il ne distingue pas quand on imagine une situation ou quand on la vit vraiment. En l’imaginant, on a tracé un chemin neuronal qui a quasiment la même valeur pour lui. Après, même si on rencontre des obstacles on n’est plus dans un état d’esprit négatif de peur, de manque, de contrôle, de perfection… Attention, il ne s’agit pas d’être dans une projection permanente des catastrophes qui pourront peut-être arriver dans le futur ! Je te propose plutôt un exercice où tu prends quelques minutes pour te conditionner à rencontrer des difficultés, pour préparer ton cerveau à ces rencontres, sans forcément les imaginer précisément ou en détail. On est dans un état d’esprit positif, avec une énergie utile et constructive, avec une ouverture sur le monde et prêt.e à recevoir les messages ou les leçons que l’Univers nous envoi pour contribuer à notre évolution… Quand on quitte le monde des angoisses et des peurs, on reprend notre pouvoir décisionnel qu’on avait confié au chaos, pour l’utiliser pour soi, pour ses intérêts à soi.