Si tu es débordé.e et que je te demande de dresser la liste de ce que tu as réellement accompli dans la journée, et que celle-ci est courte, il y a fort à parier que tu es en train de t’accabler et de te submerger ! Et là, la solution, contrairement à ce qu’on croit, n’est pas de faire un break ou de se reposer, mais plutôt de prendre conscience, de planifier en avance tes objectifs et se mettre en action ! Si tu te sens débordé.e et que je te demande de lister les choses que tu as accompli et que la liste de tes actions est longue, je suis sûre que tu ne te sens pas submergé.e ni stressé.e ! Tu as fait tout ça avec une énergie d’abondance ! Ce qui est une spirale positive, et qui va être créatrice de toujours plus de motivation et de réalisations. Et tu ne seras pas dans le même état d’esprit, ni dans le même état de fatigue. Celle-ci sera plutôt physique que nerveuse…

Quand tu te sens submergée, et que tu t’accables, la solution, bien qu’elle semble contre-intuitive, est donc de planifier et de te mettre en action pour obtenir des résultats. Toujours.

S’apitoyer sur son sort, changer d’avis, changer d’objectif, abandonner, ne sont pas des actions qui vont te servir et servir tes intérêts ! Et pour rester dans l’action, pour rester sur le chemin de ses objectifs, il est important de rester toujours dans le respect de soi et de ses valeurs, mais aussi de son rythme. Je ne t’inciterai pas à être dans l’action au sens « foncer tête baissée » ! C’est plutôt mettre de la conscience sur ses pensées, choisir celles qui m’aident et qui servent mes intérêts, puis se concentrer sur des objectifs, qui peuvent être petits au début pour grandir peu à peu, et se mettre en action pour les atteindre. Si aujourd’hui tu t’es écroulé.e, que ton énergie est au plus bas, tu peux te fixer de petits objectifs tels que « travailler 2h dans la journée pour répondre à mes mails » ou « prendre ¼ d’heure tous les jours pour cultiver ma gratitude ». Tu peux te déterminer un grand objectif, qui serait en haut de ta montagne, mais commence toujours par te fixer des objectifs intermédiaires qui sont atteignables. Puis tu passes aux suivants. Etc… Et pour l’atteinte de ton grand objectif, laisse-toi le temps, ne te mets pas la pression, accepte que tes échecs soient là pour t’aider à apprendre la persévérance ou pour t’indiquer un meilleur chemin. Accepte où tu en es !

Je vais te dire la vérité… La vie ne sera pas meilleure après… Que tu sois en route vers tes objectifs ou que tu sois à l’arrêt ! La vie reste toujours à 50% agréable et 50% désagréable ! Même quand tu atteints ton but ! C’est justement pour cela qu’il est plus important d’apprécier le chemin plutôt que l’objectif en lui-même… Nous créons nous même nos objectifs pour créer nos succès ! Ils sont comme des bonnes raisons pour nous dépasser, apprendre sur nous-même ou le monde. Ils sont simplement des étapes sur le chemin (tout comme les échecs d’ailleurs !) Alors, si tu ne vois que les objectifs sans t’occuper du chemin et des choses qui sont là pour t’enrichir tout au long du parcours, tu devrais essayer de ralentir un peu pour apprendre à apprécier, à comprendre ce que la vie t’amène pour t’aider à grandir… Si tu fonces tête baissée d’objectif de boulot en objectif, et que quand tu les atteints, tu ne les savoures même pas, il y a de fortes chances que tu vas droit au burn-out !

Le chemin doit être plus important que le résultat en lui-même. Et tu n’es pas préssé.e parce qu’il n’y a aucune raison de se dépêcher d’arriver là-bas puisque ce sera toujours 50/50 ! Ce ne sera pas mieux ou plus agréable que maintenant !

Ce que tu devrais essayer c’est de travailler mieux, et non pas plus ! Prends le temps de devenir efficient.e , producti.f.ve… C’est-à-dire de produire du résultat, pas simplement s’agiter et faire. Et pour rester producti.f.ve il faut que tu te ménages ! L’adage, « Qui veut voyager loin, ménage sa monture » est tout à fait adapté ! Tu tombes dans le burn-out quand tu fonces croyant que la vie sera mieux une fois ton objectif atteint, sans entendre ce qu’il se passe en toi, sans prendre en compte ce que tu peux apprendre en cours de voyage…

En devenant plus producti.f.ve, tu crées un élan… Et c’est à ce moment-là que tu dois rester en conscience de toi-même : de tes pensées, de tes émotions, de ce qui te convient ou non… Et utilise ton magnifique cerveau pour planifier en avance les actions que tu vas faire. Tu ne t’épuiseras pas puisque tu ne vas jamais te prévoir 15h de travail non-stop dans une journée ! Ton cerveau est trop malin pour faire ça ! Il préfèrera prévoir 4 heures de travail très productives, et tu ne seras pas en surmenage ou submergé.e de travail !