Que tu sois dans le creux de la vague, en burn-out, ou que tu te débattes avec des problématiques de surpoids, tu as une charge mentale et un stress bien trop élevés ! Et c’est exactement pour ça que j’ai appelé cette série : « Je me lâche la grappe ! » Ces derniers temps je t’ai pas mal parlé d’émotions, de gestion des pensées, de reprendre son pouvoir décisionnel…
Et si maintenant on se parlait de ce qui nous fait du bien… Si on se concentrait sur ce qui va t’alléger, te faire plaisir, te soulager de ton stress… Se sentir bien peut être un puissant moteur pour atteindre ses objectifs quel qu’ils soient ! Je ne vais évidemment pas parler de plaisir immédiat, mais plutôt de bien être profond, ancré et à long terme… Et la première condition pour se sentir bien c’est d’être dans le moment présent ! Le passé te rendra nostalgique, et le futur te mettra dans l’angoisse…
Qu’est-ce que ça signifie « se sentir bien »?
Si tu y regarde de plus près, tu verras vite que tout ce que nous faisons dans nos vies c’est pour nous sentir d’une façon ou d’éviter de nous sentir d’une autre façon… Et la plupart du temps ce qui nous motive c’est nous sentir bien… Mais qu’est-ce que j’entends par là ?
Le confort de la routine nous fait nous sentir en sécurité. Dans ces moments notre cerveau est satisfait, le plus efficient possible tout en économisant sa précieuse énergie. Peu lui importe si cela nous rend heureu.se.x ou pas ! Le fait est que ce qui est familier nous satisfait, nous semble bien… Cela nous rassure parce qu’on a la sensation que nous pouvons anticiper notre avenir, et les difficultés que nous rencontrerons… Cela peut parfois nous maintenir dans des situations néfastes pour nous… Par exemple nous restons dans un travail qui ne nous convient plus depuis longtemps et qui ne correspond plus à nos valeurs, nous restons dans des relations qui nous pèsent ou nous font du mal, nous restons dans des lieux où nous traînons de mauvais souvenirs…
Ça c’est ce que veut nous faire croire à la fois notre cerveau, mais aussi la société, nos proches… Ce qui est à l’extérieur de nous-même. Le plus souvent nous essayons de nous sentir mieux en contrôlant l’extérieur (ce qui est impossible !), au lieu de travailler nos pensées qui sont à l’origine de nos émotions…
Alors qu’est-ce que j’entends par se sentir bien ? Je parle de se sentir en harmonie, aligné.e avec soi-même…
Se sentir bien ou se sentir fièr.e?
D’un côté on ne change rien et on se sent donc dans le confort sécurisant de la routine… D’un autre côté, il y a la fierté ! Entre ces deux émotions, il y a l’inconfort des émotions négatives qui te permettent de croître, d’apprendre sur soi ou le monde… Je vais prendre l’exemple de la perte de poids… Disons que tu pèses aujourd’hui dans les 90 kilos et que tu veux en perdre 20 pour te sentir bien dans ton corps et rester en bonne santé. Aujourd’hui tu es dans la zone connue des 90kg, même si elle n’est pas ce que tu souhaites, tu y trouves un certains réconfort dans tes habitudes… Si tu veux vraiment perdre les 20kg que tu souhaites, tu devras apprendre une nouvelle façon de faire, une nouvelle façon de te comporter, pour devenir la personne qui pèse 70kg… Ce ne sera ni facile ni confortable… Mais si tu trouves la vraie raison qui pourrait te motiver à traverser cette étape, tu te glisseras peu à peu dans une nouvelle normalité, dans le nouveau confort de nouvelles habitudes qui elles serviront tes objectifs et ta santé… Tu vas adopter les habitudes d’une personne de 70kg et être cette personne… Est-ce que tu comprends où je veux en venir ? Certes, il est difficile, inconfortable, désagréable voir pénible de sortir de notre zone de confort, mais quelle fierté d’atteindre son nouvel objectif et d’avoir une vie plus sereine débarrassée, au-delà des kilos superflus, de la surcharge mentale que représente le surpoids… Est-ce que tu perçois la différence entre les deux états dans lesquels tu te sens bien ? Avant et après… Mais deux états en réalité très différents… L’un que l’on subit, l’autre que l’on choisit !
Changer de pensée, changer d’émotion, changer sa réalité
Opérer un quelconque changement dans notre vie implique de créer de nouvelles connexions neuronales dans notre cerveau… C’est ce qui se produit quand on apprend quelque chose de nouveau, qu’on met en place de nouvelles habitudes… Et plus tu pratiqueras ta nouvelle habitude, plus tu te visualiseras dans ta nouvelle identité, plus tu renforceras cette connexion. Plus celle-ci se renforce, plus l’ancienne se délite… Pour t’illustrer cela, tu peux imaginer que tu descends de ton autoroute pour tracer un nouveau sentier… Plus tu passeras et repasseras sur le sentier, plus il s’élargira, et plus ton ancienne autoroute s’enherbera… Et ce n’est pas parce que un jour tu reviens à ton autoroute que ton chemin disparait ! Il te suffit de faire à nouveau le choix de quitter l’autoroute pour marcher à nouveau sur ton nouveau chemin… Il n’y a pas de fatalité à se lâcher la grappe quelques instants…
Accepter l’inconfort
Ta volonté et ta capacité à accepter d’être dans l’inconfort, de vivre des émotions négatives et de voir ce qu’elles ont à te dire ou à t’apprendre, détermineront ta capacité à réussir, quelques soient tes objectifs… Si tu restes dans le confort de ton monde connu, tu répètes sans cesse les mêmes pensées, tu répètes tes actions et tu obtiens sans cesse le même résultat. Année après année… Sans changement… C’est toi qui as créé la vie dans laquelle tu es aujourd’hui qui est la somme de tes choix passés… Mais la plupart d’entre nous faisons les choix des grandes lignes directrices de nos vies entre +/-18 et 25 ans… Et rarement nous réinterrogeons nos choix… En tout cas pas avant la crise de la quarantaine ! Nous nous laissons porter par le cours de nos vies… Jusqu’à ce qu’on se rende compte que nous n’avons pas forcément pris une direction qui nous épanouit…
Voici donc le secret… Je te préviens… Tu ne vas pas aimer ! Pour se sentir mieux tu dois être prêt.e à te sentir instable. Tu dois accepter d’être à nouveau débutant.e. Tu dois consentir à être dans le malaise passager du temps de l’apprentissage, de la transition… Mais quelle récompense de l’autre côté ! Il n’y a pas d’émotion que tu ne sois pas capable de ressentir (et à laquelle tu peux survivre !), et il n’y a pas de chemin neuronal que tu ne peux créer en répétant et en t’entraînant, pour te créer ta nouvelle réalité, et te sentir enfin mieux, durablement!
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